LE JOUR OU… #LEGRANDCHAMBARDEMENT
Aujourd’hui est le premier jour d’une nouvelle vie. Non pas que je sois un chat mais il me semble bien en avoir eu plusieurs, de vies. Oh, et je ne parle pas réincarnation !
Je veux dire qu’hier encore j’étais une personne et aujourd’hui et bien je recommence, je vis mon grand chambardement.
J’ai finalement jeté mon ancien cahier de croquis et commencé de nouveaux dessins. Assise sur mon lit, mon ordinateur sur les jambes je réfléchis à ma communication, mon image, mes clients… Enfin tout un tas de choses importantes à penser en tant qu’entrepreneur.
Bien entendu je le fais depuis longtemps mais disons qu’avant c’était... Différent.
UN TOUR DU MONDE TRES BARRE
Il y a de cela quelques jours, je suis tombée sur cet article dans un magazine à peine feuilleté que j’étais sur le point de mettre à la poubelle. En haut de la page, on pouvait lire « Un tour du monde très barré ». Juste au-dessus, une illustration avait attiré mon regard : un petit avion en papier. Je me suis surprise à rêvasser. Et si je prenais le large ?!
Le premier et seul paragraphe que je finis par lire parlait de bonheur. Plus précisément de quête du bonheur. L’auteur nous racontait comment une indonésienne, désireuse de trouver le bonheur, acheta à un marchand 9 bouteilles d’eau bénite censées lui apporter le saint Graal. Il faut dire qu’à 100 euros la bouteille, la malheureuse espérait pouvoir constater des résultats plus que rapides. Seulement voilà, rien ne se passa comme prévu. Dans un moment de lucidité, la femme prévint la police mais trop tard, notre arnaqueur continue aujourd’hui à rependre sa vision du bonheur.
Je me demandais alors si j’étais heureuse. Etais-je en quête du bonheur moi aussi ? Je suis pourtant la première à partager le quatrième secret de Deepak CHOPRA avec les personnes que j’accompagne : « Ce que vous cherchez, vous l’êtes déjà » (Deepak CHOPRA, Le Livre des Secret).
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
Je recherchais donc le bonheur ? Non, je crois que je l’avais trouvé depuis longtemps déjà. Et puis là tout à coup, je me rendis compte que mes bagages étaient plus lourds que prévu. J’avais tout ce qu’il me fallait et le reste… Et bien le reste ne me servait à rien. Pire encore, il me rendait malheureuse par moment. Le reste ? C’était ma deuxième vie. C’était ma peur de tout lâcher et pour une fois dans ma vie, de ne me consacrer qu’à une seule activité. De ne plus prendre d’avance sur le temps, d’arrêter de prévoir l’imprévisible.
Je devais prendre le temps de prendre le temps ! Me consacrer à ce que j’aimais, dans les endroits que j’aimais, avec les gens que j’aimais. Cette peur était sournoise et s’était installée à mon insu. Tout à coup elle m’était devenue insupportable et trop superflue.
TU N'AIMES PAS CE QUE TU VOIS
Aujourd’hui est le premier jour d’une nouvelle vie. Je n’écris plus mes articles dans le train ou entre deux séances de coaching. Je suis à la maison. L’odeur du rooibos et du miel me chatouille les narines. Dans la pièce d’à côté mes enfants rient aux éclats. Dans la salle de bain, mon mari chante sous la douche. Hier encore je vivais encore une double vie, partagée entre l’entreprise d’un autre et mon entreprise. Hier encore, j’étais salariée le jour et entrepreneur une partie de la nuit et quelques jours dans le mois. Quoi ? Ça vous choque ? Non ? Parce que moi, oui, un peu quand même.
Mes motivations personnelles internes avaient été englouties par mes envies de succès et de réussite. Je ne voulais plus être cette personne. J’entends déjà mes apprenants me lancer en cœur mon propre adage : « Tu n’aimes pas ce que tu vois ? Alors change ta vision des choses ou change les choses ». Mes vieilles histoires ne me satisfaisaient plus. Je voulais vivre de nouvelles choses. Vous savez quoi, je me suis écoutée, cela faisait longtemps.
En une journée, j’ai opté pour ma nouvelle vie. Cette vie de femme entrepreneur à 100%. Je les ai quittés pour mieux me trouver.
N’oubliez pas, dans la vie, il n’y a qu’un chemin : Vivre. Nous ne savons pas combien de temps nous est accordé pour vivre alors savourons cette voie. Soyons heureux, que nous soyons là pour quelques jours ou de nombreuses années. Vivons. « Vous n’avez pas le droit d’être malheureux, jamais » (Barry LONG, Seul meurt la peur).
©2018, Le jour où… #legrandchambardement, By Cécile ROSE