L’OMS travaille régulièrement sur le sujet (n’hésitez pas à lire Measurement of and target-setting for well-being: an initiative by the WHO Regional Office for Europe si vous êtes du genre bilingue, vous verrez c’est plutôt intéressant 😊 ).
Durant l’une de mes précédentes formations je demandais à mes apprenants s’ils étaient heureux au travail. Quelques-uns avaient hésité avant de répondre que oui, certains n’ont trouvé la réponse qu’à l’issue de la journée de formation quand d’autres ne pouvaient mettre en relation le mot heureux et travail. Au fur et à mesure de la journée nous avons compris l’importance de développer notre capacité à faire face à la pression et au stress, aux situations inhabituelles d’aller chercher notre bien-être, même sur le lieu de travail (si si c’est possible😝).
Le Bien-être, kesako ?
Un petit tour auprès d’un dictionnaire s’impose (www.larousse.fr). Il nous apprend que le bien-être serait : Un "état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit : Éprouver une sensation de bien-être." Une "aisance matérielle qui permet une existence agréable. Je vous vois venir ! Oui, il est question d’état agréable, de satisfaction, de calme et d’aisance matériel, arrêtez d’être ronchon, je vous assure que c’est possible !
Être heureux au travail, c’est primordial.
Le saviez-vous ? En 2014, le cabinet Technologia, cabinet d'expertise agrée par le ministère du travail, a mené une étude de fond sur le burn-out dans le contexte professionnel. Ainsi, plus de trois millions de français seraient exposés à ce mal-être.
A l’heure de l'émergence des risques psychosociaux, il est en réalité difficile de chiffrer précisément ce grand nombre de salariés qui se plaignent de souffrir dans leur contexte professionnel. Et vous, vous sentez-vous concerné ?
Au final, une certitude demeure, la notion de bien-être au travail prend de l’ampleur. Concrètement, lorsque je pose la question lors des formations que je dispense, voilà de quoi souffrent en général les participants interrogés qui se disent «pas très heureux » ou « pas heureux du tout ».
Vous risquez de vous reconnaître : - Conflits entre collègues - Violence verbale et non verbale - Manque de soutien de la hiérarchie - Manque de reconnaissance de la hiérarchie - Méconnaissance de leur poste par la hiérarchie - Certains collègues ne comprennent pas le travail
en équipe ou le refusent : quid de la solidarité dans
l’équipe.
-Difficulté à allier vie professionnelle et personnelle
- N’aiment pas leur travail
- Ne trouvent pas d’intérêt à faire ce qu’ils font
- Le salaire
Et vous en lisant les réponses juste au-dessus, vous vous sentez heureux au travail ? Pour être heureux au travail il semblerait que différents éléments soient à prendre en considération.
N’y voyez là aucun besoin de ma part de faire de la publicité mais puisque l’on parle de besoins...A. Maslow nous expliquait, il y a pourtant bien longtemps*, l’importance de répondre à nos besoins afin d’avoir une chance d’être heureux et de se réaliser non ?! Quoi ? ça vous semble dépassé ? vraiment ?
Enfin, pour résumer nous pouvons relever que le bien-être au travail semble passer par : la sécurité, la santé, l’intérêt pour son travail, la rémunération mais aussi l’environnement de travail, les relations entre collègues. Il est devenu naturel de chercher à combattre le stress et d’obtenir un état d’esprit calme, serein et sain.
*La pyramide de Maslow, oui on en parle encore...
Cécile, t’es gentille...mais on fait comment ?
Hey, hey, patience on y vient !
Petit retour sur une anecdote que vous avez certainement vécu : On est lundi matin. Vous arrivez au bureau, vous enlevez votre veste, vous allumez votre PC...un petit café (oui ou un thé...même un chocolat si vous voulez 😉 ) et puis votre collègue arrive.
« Alors ce weekend, c’était comment ? »
A peine posée, vous la regrettez déjà cette question ; vous êtes une véritable éponge en plus et votre collègue et bien...Il (ou elle) va commencer à vous gorger de toute sa négativité : le weekend toujours trop court, le fait qu’on soit seulement lundi (ou déjà lundi d’ailleurs), le dossier en retard, le café dégeu ... bref... Vous voilà en train d’absorber, de voir vos jolies émotions positives s’envoler et être doucement remplacées par un mal-être encore imprévu quelques secondes plus tôt. Vous voilà contaminé ! Oui, on le sait bien ça et pourtant on n’y arrive pas ? On tente tous les lundis et on finit soit par éviter de parler à ses collègues soit ... Heu... Heu... contamination!
Développer son potentiel naturel d’autoprotection
Nous allons nous entraîner !
Non pas comme à l’armée mais presque 😉. Enfin, nous allons devenir méthodique mais uniquement pour notre bien. Parce que se protéger ça s’apprend. Je vous rappelle que pendant des années, on vous a forgé à tendre l’autre joue ou à rendre bien plus fort (la faute aux parents... s’il vous faut vraiment un coupable alors...). Peu d’entre-nous ont reçu une éducation tendant à développer la protection naturelle contre le stress et le mal-être des autres (certains lecteurs ont même peut-être, eu très / trop tôt à subir le stress et le mal-être des adultes pourtant sensés leur apporter amour et attention).
S’entraîner pour aller chercher en vous le potentiel que vous ne soupçonniez pas, de le faire grandir, de le pérenniser. Par des exercices d’affirmation de soi et d’assertivité, par des outils de communication et de meilleure compréhension de soi, s’entraîner à devenir plus fort et trouver sa place dans son environnement professionnel. S’entraîner pour s’intéresser sincèrement aux autres, les comprendre, et par la même occasion comprendre notre place dans ces nouvelles relations plus saines. S’entraîner pour enfin trouver le bien-être.
Et oui, je vous confirme qu’il est possible d’améliorer sa qualité de vie, sa santé, sa sécurité... et de ce fait, d’être heureux au travail.
Cécile, tu as un exemple pour bien commencer ?
Oui ! Bien entendu !
Alors certes, au-delà de ce constat se pose la question des solutions à adopter pour réduire voire éradiquer (n'ayons pas peur d'utiliser les grands remèdes à nos grands maux) ce mal-être pesant. LES solutions, car souvent, résoudre ce mal-être ne vous appartient pas complètement...Mais vous n'êtes pas impuissants. Parfois sans le savoir, vous détenez des clefs pour égayer votre quotidien professionnel. Et le maître-mot en la matière réside en une habitude : prendre le temps !
Lundi matin je vous propose de changer l’histoire, de changer votre histoire, de tout écrire différemment : Mettez en place quelques rituels apaisants : pourquoi ne pas garder dans votre poche cette citation que vous aimez particulièrement ? Pourquoi ne pas partager chaque semaine un souvenir important avec votre meilleur ami, votre sœur, un simple message joyeux qui permet d'oublier le métro trop bondé, le retard du bus, la morosité ambiante ?
Pourquoi ne pas commencer par saluer vos collègues avec le sourire, attendre tout le monde avant de prendre votre café. Prenez le temps de vous connaître autrement qu'au travers d'un fichier commun, pour favoriser cette complicité propice à l'épanouissement individuel et collectif. Repensez à votre manière ce qu'est l'esprit d'entreprise. Vous en êtes un acteur au premier rang. Ne vous jetez pas sur vos collègues dès leur arrivée pour avoir un retour sur le dossier en retard de la semaine dernière.
Par ailleurs, laissez passer 10 minutes avant de consulter vos mails : profitez-en pour vous relaxer avant de commencer. Le but est de commencer à travailler dans de bonnes conditions (et oui pour bien commencer, avant l’effort, on s’échauffe un peu).
Et surtout, souriez ! Souriez pour vous ! prenez conscience du bien que cela vous procure 😉.
Ressentez le bien que vous procure votre positivité. Informez votre cerveau de vos priorités :
- Cerveau, j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé (Voltaire).
Allez, à bientôt, en ligne ou en séance.
D’ici là, je vous souhaite une excellente journée.
© 2017, Le Bonheur au Travail by CECILE ROSE
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